jeudi 6 novembre 2008

Fourchette et sac à dos ...

Dimanche dernier j'étais en mode larve. J'ai bloqué la télé toute la journée ... je sais que ça craint! Mais, dans le méli mélo de soap et téléfilm en 12 parties, je suis tombée sur Fourchette et sac à dos. Et c'est sur quelle chaîne d'après vous? et oui, France 5! encore. Pratiquement tous les reportages sur le Japon viennent de France 5. Mais tant mieux, moi j'aime France 5, c'est tout pleins d'émissions fun et intelligentes!

Enfin bref, ceci n'est pas un post sur France 5 (des fois que vous n'ayez pas bien compris de quelle chaîne je cause!) mais sur Fourchette et sac à dos; donc revenons à nos moutons!

J'ai trouvé le reportage très sympa même si ça montre les japonais sous un aspect vraiment très rigoureux; surtout quand Julie ANDRIEU va à l'hôtel. Enfin, ... je vous laisse vous faire votre propre opinion.

biz


Synopsis :

Présenté par Julie Andrieu, ce rendez-vous est l'occasion de partir en voyage à la découverte d'un pays, de son histoire et des habitudes alimentaires de ses populations. A chaque épisode, la critique gastronomique dépose ses valises quelques jours chez une famille typique du pays et vit au coeur des traditions culinaires ! Une odyssée gourmande faite de surprises, de rencontres, d'anecdotes et de recettes...


Episode 4 - destination Japon :

Il faut une certaine acclimatation aux bonnes manières pour savoir apprécier la cuisine japonaise : ne pas marcher sur le tatami, enlever ses chaussures, ne pas planter ses baguettes dans le bol de riz. Et encore s'il n'y avait que ça !!! Effectivement, l'art culinaire nippon montre une telle diversité et complexité, entre un couteau spécifique pour chaque poisson et le wasabi. La preuve en images en compagnie de Julie...





Les traditions culinaires :
Manger pour les japonais n'est pas une nécessité mais un art où la tradition, la religion, l'histoire sont aussi importants que le mets lui-même. C'est toute la poésie du Japon qui s'exprime dans leurs préparations culinaires. Contrairement aux coutumes occidentales qui tentent de mélanger les saveurs, les assiettes sont constituées de différents aliments qui doivent chacun posséder son individualité de goût et d'apparence.
Cérémonie du thé qui remonte au 13ème siècle, bœuf de Kobé massé quotidiennement à la bière, art du sushi et du sashimi, secrets des algues de l’île d’Okinawa qui abrite le plus de centenaires au monde… Mais parcourir ce pays c’est aussi découvrir un paysage au mille facettes, inattendues, surprenantes. Car le Japon, loin des clichés des mégalopoles aux enseignes flashies, c’est surtout des paysages épris de zénitude, de forêts luxuriantes, de régions recouvertes de mangrove, de volcans, de montagnes à près de 3 800 mètres d’altitude, de plages…
Le Japon c’est aussi le cerisier dont la fleur blanche est le symbole de la délicatesse et de la poésie du pays. Sa vénération remonte aux temps ancestraux. L’on disait autrefois que la vie d’un samouraï était aussi éphémère que la floraison d’un cerisier… Floraison qui est attendue impatiemment chaque année par les japonais. Tous les arbres fleurissent en même temps, mais pas plus que quelques jours…
Le Japon est un pays riche en contrastes, comme sa cuisine. L’esthétique japonaise en matière culinaire peut être décrite en termes artistiques. La cuisine peut être comparée aux fameux ukiyo-e, les peintures sur panneaux de bois dont la beauté repose sur la simplicité et une grande économie de traits. C’est ce minimalisme qui est imprimé dans toute la cuisine japonaise.
L'action de manger au Japon n'est pas un simple geste pour se nourrir mais il fait partie intrinsèque de la culture nippone. Le mode de préparation, de cuisson et de consommation est un art où l'esthétique, la tradition, la religion et l'histoire sont aussi importants, sinon davantage, que le mets lui-même. Contrairement aux coutumes occidentales qui tentent de mélanger les saveurs, les assiettes sont constituées de différents aliments qui doivent chacun posséder son individualité de goût et d'apparence.
Le poisson et autres produits de mer jouent un rôle primordial dans l'alimentation quotidienne et, à Tokyo au marché d'Ameyoko près du parc d'Ueno, au marché central de Tsukiji, les étals regorgent de bonites pétrifiées, de petits poissons confits, d'algues, de coquillages, etc. Il faut assister à la vente aux enchères des thons aux petites heures de l'aurore.
Le Japon se serait pas le Japon sans le gohan qui signifie à la fois repas et riz et est présent du petit déjeuner au dîner Les portions sont toujours minuscules et on préfère multiplier ainsi les saveurs comme si chaque repas était un échantillonnage pour dégustation. Ici, on ne recherche pas les produits exotiques ou hors saison car chaque saison apporte ses spécialités.
La tradition culinaire japonaise remonte loin dans le temps. Entre le VIe et le VIIIe siècle de notre ère, le Japon a largement été influencé par ses relations étroites avec la Chine alors qu'on importait le thé vert et les haricots de soya. La cuisine chinoise, beaucoup plus complexe et plus sophistiquée était régie par le bouddhisme, une religion axée sur la valorisation et le respect de toute forme de vie - la viande était bannie de l'alimentation quotidienne car portait atteinte à la vie animale. Toute cette philosophie a signé le menu traditionnel. Cette influence prit fin au milieu du IXe siècle avec l'effondrement de la dynastie T'ang. Puis vint l'âge d'or du Japon, appelé l'âge Heian du nom de Heian-Kyo, l'ancienne capitale du Japon (maintenant Kyoto). Pendant 400 ans, la vie sociale et l'art en général furent à leur apogée. On élabora un code de l'étiquette et, si la table était encore frugale, la disposition des plats et des aliments entra dans la révolution de l'art et de l'esthétisme visuel. Plus tard, l'époque des samouraïs introduisit l'élégance et l'art de manger devint un art, un raffinement et une cérémonie.
Les premiers contacts avec le monde occidental ne se firent pas sans heurts, peuple barbare selon eux et, pour leur faire plaisir, ils créèrent au milieu du XVIe siècle le tempura, s'inspirant des mets frits portugais et adaptant ce principe avec un art consommé et une légèreté de texture et de goût qui allait bien au-delà de la version originale. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle, après une longue fréquentation du monde en général, que la cuisine japonaise abandonna la diète végétarienne.
Au Japon, un repas est plus que le simple acte de se nourrir : c’est un rite familial qu’il importe d’observer dans les plus petits détails afin de se sentir en accord avec soi-même et avec la nature. Etiquette quotidienne que celle du repas, savamment entretenue et transmise par les femmes. Aussi ne mange t-on pas n’importe quoi n’importe comment. Si chaque saison apporte avec elle ses denrées spécifiques, chaque occasion de repas commande la confection et la dégustation de mets particuliers. Les plats japonais sont généralement préparés de telle sorte que leur agencement soit d’abord un plaisir pour les yeux. Les mets sont le plus souvent composés de légumes et de produits de la mer. Un menu ordinaire comprend généralement de trois à cinq plats en dehors du bol de riz, de la soupe et de quelques condiments tels que légumes en saumure. Tous les plats sont servis en même temps sur la table et non pas les uns après les autres. Traditionnellement, ils sont artistiquement disposés sur un plateau de bois laqué, sans nappe hormis un petit mouchoir de papier. Chaque convive a devant lui son plateau particulier.
Les différents repas :
La journée est rythmée par trois repas (meshi), le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Le petit déjeuner se compose d’un bol de riz blanc ou avec un léger accompagnement et d’une soupe de "miso". Le déjeuner est un repas rapide, souvent préparé à l’avance ou acheté dans des petites supérettes pris le plus souvent au travail ou à l’école. Le dîner qui respecte plus la tradition, est composé de plusieurs plats chauds et froids servis en même temps. Les jeunes salariés japonais qui ont des horaires particulièrement flexibles ne respectent pas le processus traditionnel des repas et dînent à des horaires souvent décalés des plats préparés qu’ils emportent dans des boîtes nommées "bentô".
Ce qu'il ne faut pas faire :
- Les serviettes humidifiées "oshibori" présentées en début de repas ne servent pas de serviettes de toilette (ne pas la passer dans le cou ou sur le visage).
- Lorsque avec vos baguettes vous touchez un aliment dans un plat commun vous devez nécessairement prendre cet aliment. Vous ne pouvez non plus pousser un objet avec vos baguettes
Les produits :
L’archipel a appris à vivre en autarcie, la terre fournissant le riz et la mer, le poisson. La mer est l’objet d’une sollicitude particulière de la part des Japonais qui en tirent nombre de protéines indispensable sous forme de poisson et d’algues. Ils cultivent ces dernières comme on le ferait du riz et vont aux confins des courants froids qui descendent des mers septentrionales, là où s’accumule le plancton qui attire les bancs de poisson, pour y faire des pêches miraculeuses. Un japonais consomme plus de 70 kg de produits de la mer par an, contre environ 25 kg par français. Le poisson est si important pour les japonais qu’ils ont toujours cherché à attirer la bienveillance des esprits de la mer par des prières et des cérémonies. Jusque dans les années 1930 on célébrait dans la baie de Tokyo un office bouddhiste pour consoler les esprits de la perte des poissons qui avaient été pêchés pour nourrir la nation. Aujourd’hui encore, l’on peut voir, près du marché Tsukiji à Tokyo, des pêcheurs priant dans des petits temples pour s’assurer une bonne pêche.

lundi 20 octobre 2008

Trois familles au Japon ...

Coucou à tous.

Hier soir il y avait un reportage sur France 5 que j'ai raté car je ne reçois pas la TNT (... je sais, c'est la loose ...)

Bref, comme d'habitude, je ne me suis pas contentée de ce que j'ai (ou dans le cas actuel : que je n'ai pas), j'ai fouiné et j'ai trouvé la vidéo sur le site de France 5.
Après moult manip' de code HTML, chose dans laquelle je suis archi-novice, j'ai réussi à insérer la vidéo. Enfin bref, une vrai galère dont je suis très fière de m'en être sortie (c'est pour ça que j'en parle si longuement ^_^). Le hic, c'est que je ne sais pas combien de temps la vidéo fonctionnera par contre. Alors regardez la vite! lol

Biz biz


documentaire réalisé par Colette Ouanounou :



Aujourd'hui, face aux nouveaux géants asiatiques, le modèle nippon issu de l'après-guerre, qui était fait de croissance, de plein emploi, de promotion sociale, et d'innovation technologique, semble vaciller.

Au moment où les Japonais s'apprêtent à fêter le nouvel an, trois familles, dans trois régions différentes, dans trois milieux sociaux, nous ouvrent leurs portes.

L'une, d'employés de l'industrie automobile à Fujinomiya au pied du majestueux mont Fuji, la seconde, d'agriculteurs, dans le nord, terroir des meilleurs riz du pays et la troisième à Fukuoka, la ville du ' bien vivre ' située au sud, face à la Corée.A travers leurs témoignages au quotidien se dessine un portrait singulier du Japon d'aujourd'hui.

Ce documentaire est diffusé à l'occasion du 150e anniversaire des relations franco-japonaises.


Rediffusion :Lundi 27 octobre 2008 à 16 heures 29


mardi 14 octobre 2008

Jeanne et Serge ...

Coucou!
Je n'ai pas pour habitude de poster sur mon quotidien, mais aujourd'hui je vais faire une exception.
Cela fait 1 mois que j'ai repris le volley-ball! Wouhou!!! après 10 ans d'abstinence volontaire de sport, je me suis enfin motivée à intégrer une équipe Loisir. C'est l'éclate totale, j'adore!
Je voudrais donc dédier ce poste à Jeanne Hazuki qui m'a transmis son amour du volley-ball via TF1. Donc : merci Jeanne, et surtout merci Dorothée pour son choix de diffusion de manga.


Ps : quand j'arriverai à smasher et que le ballon deviendra ovale avec des traînées d'ondes de force, promis je re-posterai sur ce sujet ... j'espère que vous êtes patient ... o_0 ... Have fun, biz.



Jeanne et serge episode 1 part 1
envoyé par missmalidu78





Jeanne et serge episode 1 part 2
envoyé par missmalidu78

mercredi 24 septembre 2008

Découvrez la culture japonaise à travers l'art du geste !...

Je viens de me rendre compte que je n'ai jamais posté sur le Musée des Arts Asiatiques de Nice! Honte sur moi!!!


Le musée propose pas mal d'expositions temporaires.

Ainsi que des cérémonies du thé auxquelles peuvent participer les visiteurs (sur réservation).

Le musée a toujours préféré la vérité des démonstrations gestuelles pratiquées par des artistes asiatiques à l'abstraction des conférences. Les groupes d'au moins quinze personnes peuvent assister aux Gestes d'Asie s'ils en expriment le désir :


Shufa, calligraphie, Chine

Ikebana, art traditionnel floral, Japon

Kitsuke, art de porter le kimono, Japon

Furoshiki, art de l'emballage textile, Japon

Origami, art traditionnel du pliage de papier, Japon


Sur rendez vous aussi.
On se voit là-bas ! ^_- ! Biz

Les objets, les soieries, les bijoux et les statues, apparaissant dans la lumière légère du bâtiment de Kenzo Tange, sont les points de départ d'une multiplicité d'événements conçus comme de véritables "expositions éphémères".


Les photographies proposées présentent un large éventail de gestes, postures et attitudes qui constituent un pont entre le Japon traditionnel et moderne. L’art des gestes, ou la culture de l’élégance à travers leur pratique, contribue à maintenir intactes les valeurs ancestrales.


Un tour d’horizon du "langage du non-langage", le moyen de communiquer le plus pratiqué par les Japonais…


Les Japonais ont toujours accordé une importance extrême au maintien d’une certaine image d’eux-mêmes. Les chroniques chinoises du Ve siècle relevaient déjà le grand style de leurs costumes.


Aujourd’hui encore, les Japonais cultivent toujours le goût du costume et de l’apparence. Si le port du kimono se maintient actuellement, l’uniforme sous différentes formes représente la tenue moderne d’apparat. Toutefois, le costume n’a d’effet que s’il est bien porté. D’où la nécessité de développer et de cultiver deux attitudes complémentaires : la posture, à savoir le maintien du corps immobile, et le geste, c’est-à-dire le corps en mouvement. Jamais laissés au hasard, le soin apporté au geste et à l’apparence, de même que la codification de ceux-ci, ont imprégné toutes les disciplines du Japon traditionnel. On retrouve ces règles dans les arts martiaux, le théâtre, la calligraphie, dans la cérémonie de thé, le zen, etc…Mais loin d’être réservés au domaine classique, la codification et le soin extrême accordés au geste ainsi qu’à l’apparence règlent tout autant la vie contemporaine au quotidien.


C’est aujourd’hui dans l’échange des cartes de visite, l’accueil des clients dans les grands magasins, les attitudes des fonctionnaires en uniforme, les mouvements de mode des jeunes, les rites sociaux, que la grammaire du geste et de l’apparence s’applique.

mercredi 10 septembre 2008

Japon, un monde, des mondes ...

Salut à tous!
En fait, on peu le dire, j'ai carrément abandonné le blog cet été!
Maintenant cela fait 1 mois 1/2 que j'ai déménagé et je n'ai toujours pas internet à la maison! Heureusement qu'il y est au travail! ^_-

Je cherchais un reportage sur les Kimonos que j'ai vu sur France 5 le 29 août vers 18h00, mais je ne l'ai pas trouvé ... D'ailleurs si quelqu'un l'a enregistré ça m'intéresse ...

Enfin, bref, j'ai trouvé une vidéo simpatoche sur le Japon en général. Après avoir joué à Sushi Go Round pendant presque 1 mois, un peu de culture ne me fera pas de mal!

Biz













mercredi 20 août 2008

Un peu de fun ...

Coucou,

je suis hyper désolée d'avoir abandonné le blog de la sorte! pour ma défense, j'ai déménagé et au bout de 1 mois le net n'est toujours pas revenu, ...

Donc pour me faire pardonner, je vous ai trouvé un petit jeu simpatoche. Le hic est que c'est un petit peu petit alors : à vos loupes !
biz



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jeudi 17 juillet 2008

les petits matins du monde ...

Je vous mets un reportage de la série "les petits matins du monde" de l'émission les maternelles.
Cette série invite le téléspectateur à plonger dans l'univers des enfants du monde entier en les accompagnant de leur réveil à leur arrivée à l'école. Ce moment commun à tous les enfants du monde peut être différent d'un point du globe à l'autre.
Emission, sur une famille Japonaise, du Vendredi 13 Juin 2008.




Les petits matin du monde: Au Japon,Les maternelles du 13/06
envoyé par Ajioss

jeudi 10 juillet 2008

Japan expo 2008 ...

Et oui, comme l'année dernière je vous mets quelques vidéos et liens de la japan expo 2008. C'était du 3 au 6 juillet, à Paris. Si je ne me réveille pas en retard comme ces deux dernières années, je pourrai peut être y aller un jour! (ouai en 2024 ... peut être ... c'est pas si loin quand on y pense ... x_x)


Japan Expo, le Festival des Loisirs Japonais, est l’événement européen le plus important concernant la Culture Japonaise.

Japan Expo, le Festival des Loisirs Japonais, est l’évènement européen le plus important concernant la Culture Japonaise. Depuis sa création, il ouvre une fenêtre sur cette culture ancestrale au travers de ses manifestations en France et en Europe. Du manga à la musique, du Cosplay aux Arts Martiaux, cet espace de découverte est soutenu par deux maîtres mots : connaissance et divertissement.

Ainsi, ne vous étonnez pas : Japan Expo est une véritable fête, pas seulement un salon ! Parmi les nombreux exposants se trouvent tous les éditeurs du marché du Manga et de l’Anime, mais aussi des boutiques (traditionnelles ou de Goodies), un village Jeunes Artistes, des Jeunes Créateurs pour qui la mode japonaise n’a plus de secret ainsi qu’une centaine de fanzines et de stands amateurs ! N’oublions pas les invités : Mangaka, Réalisateurs, Designers, Artistes musicaux ou Acteurs, ils sont nombreux et réclament la présence de leurs fans !

Mais si Japan Expo est un lieu de rencontre exceptionnel entre fans, il s’agit également d’un véritable festival, aux mille et une activités ! Projections en avant-première, conférences, défilés de mode, initiations aux Arts Martiaux, associations de jeux, salles de Karaoke et d’activités, représentations scéniques diverses et surtout véritables concerts ! Tout cela, bien évidemment, compris dans le prix du billet de Japan Expo !












mardi 8 juillet 2008

Avoir 20 ans au Japon ...

Des fois, je choisi un thème au hasard, et je le tape dans google ... Voilà tout ce que j'ai trouvé sur celui d'aujourd'hui. Biz


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Reportage vidéo sur la jeunesse japonaise :


Avoir 20 ans au Japon partie 1
envoyé par andre1980




Avoir 20 ans au Japon partie 2
envoyé par andre1980




Avoir 20 ans au Japon partie 3
envoyé par andre1980

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Rq : Cet article est tiré du magazine Phosphore n°240, du mois de Juin 2001, pages 70-71, rubrique Ailleurs s’intitule Avoir 20 ans au Japon. Cet article a été recopié tel quel, afin d’apporter à la fois une vision de la jeunesse au Japon à travers le témoignage recueilli dans cet article et une des visions sur la manière dont le Japon - ici sa jeunesse - est perçu dans la presse française. Avoir 20 ans au Japon :

Elle trouve les jeunes très futiles. Et les vieux coincés. Dans un pays qui en tolère guère les esprits libres. Satomi revendique sa différence.

"Je me pose des questions sur le sens de la vie. Ce n’est pas courant au Japon. Alors j’ai beaucoup de mal à m’entendre avec les autres." Satomi Hada, qui a tout juste 20 ans, ne ressemble pas aux Japonaises de son âge.

Au lieu de se passionner pour les dernières tendances de la mode nipponne, de se teindre les cheveux couleur thé - le look chapastu est omniprésent - de se bronzer aux U.V., de marcher à vingt centimètres du sol avec des semelles compensées, elle arbore un jean ou une robe noire, telle une élégante européenne. Et surtout, elle se demande tout bonnement comment il est possible de transformer le système éducatif de son pays.

Elle y songe en sirotant un café glacé à une table du Café Crié (au Japon, les noms français sont à la mode), face à l’université de Sophia, où elle suit des études de français. " J’ai vu à la télé un documentaire sur les lycées à l’étranger. Les professeurs cherchent à mettre en valeur l’originalité des enfants. Ici, les profs attendent des élèves une réaction unique, stéréotypée " déplore la jeune japonaise.

Plutôt que de composer des dissertations, les élèves répondent le plus souvent à de s QCM. L’expression personnelle n’a pas de place. " Le clou qui dépasse, on lui tape dessus ", dit un proverbe nippon. Être différente, non conventionnelle, Satomi en a souffert dès l’école primaire. Sans aller jusqu’à l’ijime - les violences infligées par les garçons à une tête de turc, qui poussent certains enfants au suicide-, les autres filles lui faisaient subir un traitement presque aussi cruel : l’indifférence, la mise à l’écart du groupe.

Son caractère, Satomi le doit en grande partie à sa mère. " Comme hôtesse de l’air, elle voyageait beaucoup et m’emmenait parfois avec elle pour me faire découvrir d’autres manières de vivre et de penser, avec une ouverture d’esprit maximale. Si j’ai choisi d’étudier le français, c’est parce que la France est pour moi le symbole de la liberté de pensée " dit-elle... en anglais, la langue qu’elle maîtrise mieux pour l’instant.

Pour s’offrir deux voyages à l’étranger par an, elle a, comme la plupart des jeunes Japonais, un arbeito (de l’allemand arbeit, travail, qui signifie emploi à mi-temps). Quatre soirs par semaine, elle se transforme en bunny girl (serveuse en maillot avec oreilles et queue de lapin) dans un resto pour hommes d’affaires. " Je sers les boissons mais ce n’est pas un job d’hôtesse, assure-t-elle. Nous n’avons pas le droit de parler plus de cinq minutes avec les clients. "

Pour le reste, Satomi compte sur sa famille, qui débourse quelques 800 000 yens par an (environ 50 000F) pour ses études dans cette université privée très cotée. Sans chercher à devenir une " célibataires parasite ", comme les milliers de Japonais qui n’arrivent pas à quitter leurs parents même après 30 ans, elle vivra chez eux encore un certain temps.

D’autant que la famille vient déménager. La nouvelle maison a coûté plusieurs millions de francs. Le père s’est endetté pour le restant de ses jours. Adieu le vieil appartement de 54m2 pour cinq, où elle dormait avec sa mère et son petit frère de cinq ans pendant que le père dormait dans l’autre chambre, avec sa belle-mère. " On les a mis ensemble parce qu’ils ronflent tous les deux. "

La nouvelle maison, dans le sud-ouest de Tokyo, offre 150 m2 habitables, avec quatre chambres. Cependant la mère continuera de dormir avec le petit dernier, une habitude fréquente au Japon.

Comme dans beaucoup de familles où l’ancienne génération ne comprend pas bien la nouvelle, le père n’a plus guère son mot à dire. Satomi refuse tout net l’idée de lui succéder à la tête de son entreprise de pièces détachées. " Je n’imagine pas de l’avoir comme supérieur hiérarchique ", lance-t-elle.

Et s’il rêve d’un gendre japonais classique, c’est également raté. " Les garçons japonais veulent rester des mâles dominants. Leur conversation est mortelle. Ils ne regardent pas au-delà de trois jours. S’interroger sur le sens de la vie leur paraît des muda no hanashi, des histoires inutiles ", dit Satomi. Les filles ne lui semblent pas plus intéressantes. " Elles passent leur temps à se téléphoner sur leurs portables, pour oublier leur solitude et se donner l’illusion d’avoir beaucoup d’amis ".

Partout, dans la rue, dans le train, les jeunes filles tapotent sur le clavier argenté pour s’envoyer des mails ou papoter des heures. " Moi, je n’ai pas de portable, raconte Satomi, consciente d’être une exception au Japon. Je veux préserver mon intimité. " Faute de Japonais à son goût, elle cherche ses amis ailleurs. Son boyfriend est un jeune diplomate d’Azerbaïdjan. Un choix audacieux dans un pays où, en dehors de Tokyo, les étrangers sont encore souvent regardés comme des bêtes curieuses. " Parfois, j’ai l’impression que je demande trop, que je suis trop ambitieuse, dit-elle. Mais je veux vivre sans frontière, ne regarder que le meilleur de chaque culture ".

Note de Genma :Cet article nous dresse un portrait assez négatif de la jeunesse japonaise. Et pourtant, il est réaliste. Peut-être n’est il pas totalement objectif, car la personne interviewée parle d’elle-même, mais il semble que rien ne soit exagéré et que tout ce qui est évoqué ici soit bien réelle.On retrouve ici la notion d’exclusion d’un groupe, si on ne s’y conforme pas. Peu à peu, la jeunesse japonaise " se libère ", rejetant cet appartenance " forcé " à un groupe, pour mieux s’affirmer soi-même. Les mentalités, la société japonaise évolue. Mais il reste encore beaucoup de choses à changer.

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Extrait du livre de Xavi Etchevery "avoir 20 ans au Japon" :



samedi 28 juin 2008

Kotowaza (諺) ...

Je vous ai fait une sélection de Kotowaza ou proverbe japonais. J'ai choisi les plus fun bien sur! On dit merci qui? ... Merci Wikipedia!



痘痕も靨
Abata mo ekubo
L'amour rend aveugle. (lit., Même ses traces de variole deviennent des fossettes)



虻蜂取らず
Abu hachi torazu
Qui court 2 lièvres à la fois n'en prend aucun. (lit., Ne prendre ni taon ni guêpe)



悪銭身につかず
Akusen mi ni tsukazu
Bien mal acquis ne profite jamais (lit., Le mauvais argent ne reste pas longtemps chez son acquéreur)



頭禿げても浮気はやまぬ
Atama hagetemo uwaki wa yamanu
On fait des folies à tout âge (lit., L'adultère ne cesse pas avec la calvitie)



頭隠して尻隠さず
Atama kakushite, shiri kakusazu
Pratiquer la politique de l'autruche (lit., Se cacher la tête et laisser les fesses au dehors)



羹に懲りて、膾を吹く
Atsumono ni korite, namasu o fuku
Chat échaudé craint l'eau froide (lit., Habitué à sa soupe chaude, il souffle sur la salade de poisson cru)



出る釘は打たれる
Deru kugi wa utareru
Le clou qui dépasse se fait taper dessus (Ne pas se faire remarquer)



蝦で鯛を釣る
Ebi de tai wo tsuru
En donnant sans arrière-pensée, on peut recevoir bien plus. (lit., Avec une crevette on peut pêcher un bon poisson)



人の振り見てわが振り直せ
Hito no furimite wagafurinaose
Apprend la sagesse dans la sottise des autres. (lit., Corrige-toi en regardant les autres)



思い立ったが吉日
Omoitatta ga kichijitsu
N'attend pas pour faire ce que tu as décidé (lit., Le bon jour pour faire quelque chose, c'est le jour où on l'a decidé)



女心と秋の空
Onnagokoro to akinosora
Le cœur des femmes ressemble au ciel d'automne, car capricieux. (lit., Le cœur des femmes et le ciel d'automne)



六十の手習い
rokujû no tenarai
On apprend à tout âge (lit., les exercices d'écriture d'un sexagénaire)



猿も 木から 落ちる。
Saru mo ki kara ochiru
L'erreur est humaine. (lit., Même les singes tombent des arbres)



猿の尻笑い
Saru no shiri warai
Se moquer des points faibles des autres en ignorant ses propres points faibles (lit., la moquerie des fesses du singe)
Les macaques japonais sont célèbres pour leurs fesses d'un rouge éclatant. Ce dicton, signifie que les singes, ignorant avoir eux-mêmes les fesses rouges, se moquent de la couleur des fesses de leurs congénères...



旅は道連れ
Tabi ha michidure
Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami.



棚から牡丹餅
Tana kara botanmochi
La chance sourit même à ceux qui ne l'attendent pas. (lit., Les gâteaux tombent de l'étagère)

mercredi 18 juin 2008

Japon : le reveil du sumo ? ...

Lundi 16 juin à 22h35, il y avait un reportage sur le Japon.
Je vous mets la présentation écrite que j'ai lu sur le site web de France 2, et le reportage morcelé mais en entier.
Biz

Beaucoup de visiteurs le disent, "arriver au Japon, c’est comme débarquer sur la planète Mars". Dans la rue, les images dépassent l’entendement, choquent notre rationalité européenne. Mais ce qui se voit aujourd’hui au Japon risque d’arriver demain chez nous.
Ce pays est devenu prescripteur de modernité. Après nous avoir envoyés de l’électronique et des voitures, les Japonais exportent désormais leur culture : mode, sushis, karaokés, mangas, jeux vidéos.
Et ce n’est pas sans doute pas fini car on oublie trop souvent que le vrai géant de l’Asie, c’est le Japon, de loin la deuxième puissance économique de la planète.En terme économique, il pèse toujours plus que la Chine et l’Inde réunies ! 128 millions de Japonais produisent plus de richesses que 2,5 milliards de Chinois et d’Indiens ! Comment expliquer une telle réussite alors que cet archipel montagneux n’a pas de ressources naturelles ?
Le pays du Soleil Levant s’est développé par le travail et l’ingéniosité de son peuple. Le Japon tire sa force d’une capacité d’innovation permanente. Aujourd’hui, c’est dans le secteur automobile qu’il affiche sa suprématie. Mais les industriels nippons se préparent déjà au coup d’après en misant sur la commercialisation des robots.
A première vue, le Japon est plus fort que jamais. C’est oublier un peu vite les ravages de dix ans de crise économique. Une précarisation de l’emploi, les inégalités qui s’accroissent dans une société qui se rêvait unie, une dette publique astronomique (en % du PIB près de 2,5 fois celle de la France soit 164 % contre 66 %).
Les incertitudes sur l’avenir font qu’il y a de moins en moins de bébés au Japon.
Résultat : la population vieillit, elle a même commencé à décroître. Un drame national. Alors, Japon : le réveil du sumo ?, c’est le 21e numéro d’Un oeil sur la planète.

Reportages :

En route vers le futur

De Jérôme Tournier et Vincent Bouffartigue.Décriées il y a trente ans, les voitures japonaises sont désormais des références pour leur fiabilité et leur ingéniosité. Grâce à ses 28 000 chercheurs, Toyota est devenu le constructeur mondial numéro 1. Mais au pays de l’innovation, on mise déjà sur le coup d’après, la robotique. En route vers le futur ?

Une vie de fourmis ?
De Anne Poiret et Didier Dahan.Durant une semaine, une de nos équipes a suivi le quotidien d’une famille japonaise. Un reportage qui conforte mais aussi bouscule bien des clichés.

Cool Japan ?
De Christophe Duchiron et Frédéric Bazille.Le Japon est devenu le deuxième exportateur mondial de biens culturels. Sans renier ses racines, l’archipel augmente très pacifiquement sa part d’influence sur la planète. Tokyo est devenue la capitale mondiale des branchés. Enquête sur les réussites du "soft power" japonais.

L’empire du soleil couchant ?
De Dorothée Cochard et Mathieu Dreujou.C’est au Japon que l’espérance de vie est la plus élevée : l’archipel compte plus de 25 000 centenaires. Mais en 2015, un Japonais sur quatre aura dépassé 65 ans : il y a de moins en moins de bébés, la population japonaise vieillit. Elle a même commencé à diminuer. L’empire du Soleil Levant va-t-il devenir l’empire du "soleil couchant" ?




















jeudi 5 juin 2008

1 an déjà ...

Et oui, cela fait 1 an déjà! cette année est passée vite. Parfois je commence à oublier alors je viens faire un tour sur le blog pour revoir les photos et ça me remémore plein de très bons moments!

Pour l'occasion, je vous remets ma photo préférée de ce séjour fabuleux ...

mercredi 28 mai 2008

Bento ...

En me baladant sur auFeminin.com, je suis tombée sur un dossier spécial "bento". Je vous le retranscris ...


Décryptage du bento

Pour comprendre ce qu'est le bento nous avons consulté Hisayuki Takeuchi, célèbre chef japonais, et l'un des premiers à avoir exporté le bento chez nous...

Alors, qu'est-ce que le Bento ?

C’est la "gamelle" des Japonais, la "lunch-box", le "tupp", bref, le déjeuner emporté de chez soi au bureau, à la fac, à l’école ou acheté en restauration rapide le midi. La différence avec nos gamelles à nous, c’est la forme, et le contenu surtout.

Le bento traditionnel est une sorte de boîte en plastique avec 1 ou 2 compartiments cloisonnés ou qui s'empilent. On trouve toutes sortes de boîtes Bento, plus ou moins "fun", plus ou moins grandes. C'est un véritable objet des placards de cuisine japonais, au même titre que nos boîtes en plastique ! Les bento vendus en restauration rapide ressemblent plus à des plateaux de cantines à compartiment, moins sexy que la boîte bento maison, mais le côté pratique y est !



Les ingrédients du bento

On y trouve toutes sortes d’aliments ! Mais toujours en petites quantités, pour ne pas "lasser" le palais. L'objectif : variété, plaisir visuel et gustatif.

Le riz est un ingrédient essentiel du bento japonais. Les protéines animales sont facultatives, car le riz, le tofu et les algues peuvent suffirent. Ces dernières (Nori, Kombu, Wakamé…) sont une véritable source de santé, et apportent vitamines et minéraux. Cependant, la plupart des bentos contiennent du poisson cru ou frit, des oeufs (parfois crus !), et moins souvent de la viande sous forme de boulettes ou en petits morceaux.

Les fruits sont très rares au Japon, ils peuvent cependant être consommés en début de repas pour ouvrir l’appétit.

Pourquoi tant de variété ?

Tout se résume par une expression toute faite : "Kuchi ga sabishii" (ma bouche est triste). C'est proscrit, on ne doit jamais ressentir la "lassitude gustative", le manque de quoi que ce soit, et surtout pas de goût.Dans le bento, tout est coupé et présenté en petites portions, facilement saisissables avec des baguettes ou avec les doigts. De ce fait, on s'habitue à diverses saveurs et on ne se lasse pas de machonner 10 fois de suite la même salade de pâtes-jambon-fromage!

Au bento le plus rigolo

Le bento, c'est aussi un moyen pour les mamans de faire manger de tout à leurs enfants ! Et de manière équilibrée.

Les Japonais sont obsédés par la nourriture, et consomment de tout, à toute heure, partout, tout le temps (un peu comme nos voisins américains finalement...). De là vient cette folie des bento, que les mères préparent pour leurs enfants, tous plus appétissants les uns que les autres. Colorés, attractifs, ludiques, les bentos doivent donner envie aux enfants de manger, et de tout ! La variété est très importante, pour les habituer à diverses saveurs dès le plus jeune âge. L’objectif étant de leur faire prendre un repas sain et complet. A partir de là il n’y a pas de limite à la créativité des mamans ! Et c'est ainsi que l'on trouve des bento à l'effigie d'Hello Kitty et autres icônes des enfants.

Nos bonnes adresses spécial Bento

Découvrir des blogs consacrés au bento

http://bentosdecvalou.canalblog.com/

http://bentolunchbox.canalblog.com/

http://dansmonbento.canalblog.com

http://frenchbento.canalblog.com/

http://audreybento.canalblog.com

http://cuisinemetisse.canalblog.com/archives/2008/01/05/7456476.html

http://milize.free.fr/japon/Bento/bento.html

Trouver des boîtes à bento :

http://www.muji.fr

http://jbox.com/SEARCH/bento/1/

http://loulouaddict.canalblog.com/

vendredi 28 mars 2008

Un Kyoto très glamour ...

Ce mois si il y avait un reportage sur Tokyo & Kyoto dans mon mag favori. Je vous retranscris leur proposition de choses à voire / à faire. Une vrai source de bons plans.

Have fun!

Gion, évidemment ...
Dès la descente du Shinkansen, on voit des femmes en kimonos. Pistez les à vélo (il y a un loueur à côté de la gare, env. 4.50€/jour).
C'est le quartier le plus célèbre (métro Keihan Shijo), qui s'étend sur la rive gauche de la rivière Kamo. Dans les mini-maisons de bois se cachent geichas et autres maïkos (apprenties). Si vous avez de la chance, vous en devinerez une, protégée par sa précieuse ombrelle. Sur Shilo Dori (l'avenue partant de la ville nouvelle), faites une halte dans l'une des pâtisseries traditionnelles, Kyogashi par exemple pour prendre un gâteau à la pâte de haricot en forme de fleur de cerisier, kaki et autre oiseau coloré (env. 2€) Puis replongez dans l'ambiance recueillant de Kenninji, le plus vieux temple bouddhiste zen érigé au XIVème siècle. Un autre temple? Le trésor national de Sanjusangendo et son armée de 1 000 bouddhas métalliques du XIIème et XIIIème siècles. Enfin, bon à savoir : le bus 100, 101 et 102 font aussi "sightseeing" (1.40€). Intérêt : les stations sont annoncées en anglais (yes!).

La promenade des philosophes
Derrière le quartier des musées, un petit canal bordé de cerisiers du Japon longe les collines. Avant de visiter le temple Ginkakuji et son apaisant jardin en terrasses, prenez un macha cappucccino (4€) au salon de thé Yojiya, une institution depuis 1904, qui vend aussi d'adorables produits de beauté. Kyoto est réputée pour sa cuisine, qui évolue au fil des saisons et utilise gros radis, kakis, fleurs de cerisier, fruits de ginkgo ... Kikunoi (à côté du grand magasin Hankyu) sert des menus gastronomiques à partir de 82€. Dans le coin, prenez des sous chez Daily Yamazaki, derrière Hankyu : un des seuls DAB qui acceptent les CB étrangères (ouvert 24/24h). Puis faitesun tour au jelly Beans Rocket, un bar rétro en sous-sol, pour prendre un verre (soft, 3€, cocktail, 4.50€, tous les jours de 17h à 5h). A l'ACE Cafe, un bar/resto qui domine la Kamo (de 12h à 3h), on ne boude pas son macha glacé (thé vert frappé, 4€). Pas loin, pas cher et pas mauvais, le fast-food nippon Matsuia. On y mange du boeuf ou du tofu mijotés, avec du riz et une petite salade pour 3€.

Dans le quartier du marché
La ville nouvelle possède un génial marché couvert et quelques très longues galeries commerçantes. Dans le marché, billes colorées de farine de poisson à mettre dans la soupe, délicieuses crêpes à la farine de haricot, algues de toutes sortes, légumes fermentés, bobbonb régressifs se côtoient. A l'entrée, il y a deux choses à ne pas bouder : 1. Bambini, un magasin de vêtement vintage ou neufs à petits prix, dans la rue Nishiki. 2. Ippudo, un sympathique resto de lamen (grosses nouilles servies avec un bouillon), pour 2.85€. Pas très loin, dans Teramachi arcade (une des galeries), visitez Kyu Kyo Do, une papeterie tradi qui vend du matériel de calligraphie et un grand choix d'inkans (les sceaux, car au Japon, on ne signe pas à la main).

Invasion de puces
A votre arrivée à Kyoto, avant de quitter la gare, prenez le gratuit Kyoto visitor's guide dont l'agenda indique les dates des puces, qui se tiennent toujours autour des temples. Celles de Kitano Temmagu ont lieu une fois par mois le jeudi et valent le détour, tant pour les objets qu'on y déniche que pour l'atmosphère de fête foraine.

Infos pratiques
Pour le train, achetez un pass Japan Railways en France (177€/7 jours).
Depuis l'aéroport de Narita, le SkyLiner est moins cher que le Shinkansen.
Dans le métro de Tokyo, prenez une carte Pasmo (pas de réduc mais un gain de temps). Conseil : avant de sortir d'une station, notez la sortie, pour ne pas vous perdre au retour.
Attention aux adresses : c'est un système de blocs, compliqué même pour les japonais. Imprimez le plan des endroits où aller. Et demandez quel est le magasin ou monument proche, pour vous repérer.
Faites confiance aux taxis, prise en charge : 4.20€.
Jamais de pourboire.
Respectez les queues.
Y aller : avec ANA, vols A/R quotidien Paris CDG/ Tokyo Narita, en éco grand confort (à partir de 640€ HT en basse saison, hors w-e)
Infos : http://www.tourisme-japon.fr/
Guides : Wallpaper City Guide Tokyo (Phaidon), 8.95€; Guide Voir Japon (Hachette), 22.50€.

jeudi 27 mars 2008

Mais aussi, un Tokyo très glamour ...

Commencez par Shibuya.
C'est le coeur de néons de Tokyo, peuplé de pachinkos (des centres de flippers, où les clients fument comme des pompiers dans un boucan d'enfer) et de purikuras, où, pour 400 yens, soit 2.50€, on fait des "photocollantes" de soi en Barbie. Déambulez dans la 109 tower, où des ados à micro-jupes, maxi-chaussettes et couettes viennent se venger de toutes les heures passées en uniforme de collégienne. Puis, au Gan Cyber Café (rien à voir avec un café internet classique), réservez une cabine avec tatami, dans le noir et le silence, enfilez des chaussons et vivez votre vie d'otaku (nerd, en VO) pour une heure ou une nuit (2.85€/h, 7.60€/nuit). Bon à savoir : la banque UFJ de Shibuya change les euros (lun-jeu, 9h-19h ; sam-dim, 11h-17h)

Un peu de contre culture
Nakameguro (station de métro éponyme), c'est un peu Amsterdam : un quartier calme, un joli canal, des cerisiers et de beaux immeubles graphiques. Chez Frames, on déguste un jus de kiwi bio à 3.80€ (jusqu'à 4h du mat) dans une ambiance Village. Avant de passer chez Cowbooks, la bobo et beatnik librairie, chercher des cartes postales vintage. Après, on va chez Chano-Ma, un resto au 6ème étage d'un immeuble industriel peuplé de types à tête de graphiste, manger des nouilles pour 5€.

Du cinéma à Nishi-Azabu, de l'architecture à Roppongi
Vous vous souvenez de la baston de Kill Bill, entre Uma et le gang de yakuzas? Le décor, c'était le restaurant Gonpachi Kushi Soba, caché dans une belle maison face au Tokyo Dôme (stade de base-ball). On y sert des grillades (kushi = pic à barbecue) et des nouilles soba à 5€ jusqu'à 5h du mat. Pas loin, à Roppongi, admirez les majestueuses tours de Mori (le Trump japonais). L'une des 2 offre un emplacement unique pour regarder la nuit tomber sur la baie. L'autre est un hôtel.

Shopping frénétique à Omotesando
Sur l'avenue la plus chic de Tokyo, on vient lécher les vitrines de Vuitton. Mais, c'est chez Kiddy Land qu'on fait des folies ... On laisse ses achats à la consigne du métro Jingumae (1.90€/demi journée). Puis dans la rue piétonne Takeshita, on suit les loritas, créatures mi-drag queens mi-héroïnes de Tim Burton. Chez Takenoko, elles craquent pour des panoplies de Candy gothiques. En remontant, on tombe sur un jouissif magasin "tout à 100 yens", Harajuku Daiso (presque au métro Harajuku). Faim? Sushi Hana, derrière Omotesando Hills, sert sashimis ultra-frais, soupe délicate et super glace au thé vert pour 9.50€.

Daikan Yama, le marais nippon
Maisons d'architectes et magasins branchés ... à une station de métro de Shibuya, l'ambiance est différente. Juste à côté d'A.P.C., rentrez chez Bonjour Records, la maison de disque de Kitsuné, et chez Colour by Numbers, à l'impeccable sélection de prêt-à-porter. A cinq minutes en taxi, ne ratez pas Superstars, un salon de coiffure aux airs de galerie d'art contemporain. Laissez Asako faire leur fête à vos cheveux (50€)

A Ginza ou pas loin
sur Ginza (= la 5ème avenue de New York), passez chez le papetier Ito-Ya faire le plein de petits carnets et autres mignons marque-pages. Il faut aussi faire l'expérience totale Muji : le plus grand magasin se trouve à Yurakucho (à la station de Ginza). Muji yoga, Muji bike (vélos à 115€, qui dit mieux?), Muji meal (une épicerie top, comme chez Ikea) et tout ce qu'on aime chez le pape de la déco low-cost sont là.

Encore quelques trucs à faire à Tokyo
Un karaoké à Shinjuku, le quartier de la night. On va chez Shidax entre amis manger un nabé (plat mijoté) en beuglant des chants d'Okinawa ou du groupe ABBA pour environ 8€/h le salon pour 4, de 12h à 6h du mat.
Les sous-sols des grands magasins. Takashimaya Times Square (à Shinjuku) ou Seibu (à Ikebukuro) abritent des épiceries de luxe. Thé, gâteaux à la pate de haricot, saké, algue pour maki ... tout est bon (marché).
Une nuit drag queen gothique. Les soirées Décadance sont hantées par des créatures à plateforms shoes vertigineuses et maquillage très Etrange Noël de M Jack. Entrée : 28€
Une visite aux halles de Tsukiji. A 4h du mat', des milliers de camions chargent, dans un ballet incessant, des caisses de poissons vendus à la criée.

On dort où?
Dans un vrai appart nippon, avec des toilettes de science fiction, tatamis, futon (et aussi literie occidentale, pour ceux qui préfèrent), lave linge et rice cooker aux inscriptions incompréhensibles! Voyageurs au Japon loue à Tokyo, un appartement de 66m² (immense pour la ville) à partir de 600€ la semaine, pour 4 (soit 20€/jour et par personne!) avec accueil assuré par un "travel angel" qui donne plan de quartier et conseils.

mercredi 27 février 2008

Uniqlo ...

Uniqlo c'est un magasin dans le même style que GAP, mais japonais.!. En gros, on peut s'y habiller pour pas trop cher mais toujours stylisé (par exemple : pull en cachemire à partir de 70€ ou le t-shirt sérigraphié par un artiste pour 20€).
Par contre les magasins sont sur Paris pour le moment, au centre commercial les quatre temps et bientôt une boutique.


La marque japonaise de vêtements Uniqlo vient d’annoncer qu’elle mettait en place un système de recyclage de ses vêtements.

Désormais, les clients pourront rapporter deux fois par an, en mars et en septembre, leurs anciens vêtements de la marque dans les magasins. Les vêtements seront ensuite triés. En fonction de leur état, ils seront soit donnés à des œuvres humanitaires, au HCR notamment, soit réintroduits dans le processus industriel.

L’an dernier Uniqlo a lancé une campagne test. 140 000 habits ont ainsi été récupérés. 100 000 pièces ont été redistribuées en Thaïlande et au Népal.

Uniqlo met en avant la responsabilité sociale de l’entreprise, « pour ne pas être qu’un vendeur de vêtement ». Mais derrière cette campagne, Uniqlo peaufine son image. En effet, la marque japonaise s’est récemment lancée à la conquête du monde. Elle possède plus de 700 magasins dans tout le Japon et compte bien en faire autant aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Objectif avoué devenir le numéro un mondial du vêtement décontracté d’ici trois ans, avec en ligne de mire l’américain GAP.

Pour l’instant la campagne ne concernera que le Japon, mais la marque entend bien prochainement l’étendre aux autres pays dans lesquels elle est présente.

source : aujourd'hui le Japon

lundi 25 février 2008

Pimp my van ! ...

Avis aux amateurs !!!
Ce week end il y avait un reportage dans l'émission TURBO sur le tuning de van.
Je vous mets le lien vers le reportage vidéo.

"Le tuning de vans japonais, vous connaissez ? Rallongés à outrance, surmontés d’ailes gigantesques, cette forme de personnalisation automobile est probablement la plus extrême au monde… Voyage au cœur d’une drôle de mode !
Les Japonais qui font du tuning sur des voitures ou des scooters, c’est complètement délirant mais on avait déjà vu. En revanche, la personnalisation sur vans constitue une réelle nouveauté, difficilement imaginable pour nous, occidentaux. Et pour cause : le résultat est tout bonnement incroyable !
C.D."





vendredi 8 février 2008

Librairie japonaise ...

En cherchant un livre qui propose des patrons de grigri en feutrine je suis tombée sur ce site JUNKU. Il est vraiment pas mal, on trouve de tout si on fouine un peu ... en fait j'ai vraiment la mémoire d'un poisson rouge car c'est sur ce site que j'ai acheté mon Diko franco-japonais l'été dernier! (souviens toi l'été dernier ... woaw je suis de plus en plus fun lll)

mardi 22 janvier 2008

Quand la cuisine japonaise est expérimentée à Bonson ...

Hier soir J'ai été invitée à cuisiner des sobas froides chez ma copine PierremynameisPierre. Dans cette pittoresque et accueillante cuisine nous avons tenté de déchiffrer une recette japonaise ... Je vous avoue que le résultat n'était pas au top mais il y avait de l'idée et, surtout, beaucoup de coeur!






Et voilà le résultat final! On a merdé car il nous manquait le thé vert et les paniers en bambou ... (purisme, note : 2/5)

Et le pire, c'est que j'ai eu beaucoup de mal à trouver une recette pour ce menu. Bien sur, une fois le plat préparé (et un petit peu raté...), miss PierremynameisPierre me sort un bouquin de recettes japonaises (car dans sa pittoresque et accueillante cuisine on y fait, à l'occasion, des sushis!) dans lequel on trouve .... LA RECETTE PARFAITE !!!

Vu que je ne suis pas une vilaine fille, je vous retranscris LA RECETTE PARFAITE. En espérant que votre expérience des sobas froides sera meilleure en saveur que la notre et que vous prendrez autant de plaisir à les préparer que nous en avons eu!

Pour 4 personnes.

Préparation 5min . Cuisson 15min

Servies froides dans une assiette en bambou (purisme, note : 5/5)

250 g de nouilles soba

180 ml de dashi premier

2 c.soupe de sauce de soja

2 c.soupe de mirin

1/2 c.café de sucre

2 ciboules, finement émincées

1 c.café d'algue grillée (yaki-nori), en fine lanières

1. Faites cuire les nouilles dans une grande casserole d'eau bouillante, sans couvrir, jusqu'à ce qu'elles soient juste tendres. Egouttez-les. Rincez-les sous l'eau froide. Egouttez-les de nouveau.

2. Faites chauffer le dashi, la sauce soja, le mirin et le sucre dans une petite casserole en remuant jusqu'à ce que le sucre soit dissous. Laissez refroidir.

3. Répartissez cette sauce, la ciboule et le wasabi (ah! je ne vous ai pas dis qu'il faut du wasabi, qu'elle cachottière je suis! Et très fun aussi!!!) dans des coupelles individuelles.

4. Juste avant de servir, mettez les nouilles dans une passoire et plongez-les dans l'eau glacée. (quelle drôle d'idée, quand même, mais bon c'est la recette, alors...) Egouttez-les et répartissez-les dans les plats ou paniers de service. Garnissez-les de lanières d'algue grillée.

5. Agrémentez la sauce avec la ciboule et le wasabi (il est encore là lui!) selon vos goûts, puis trempez-y les nouilles avant de les déguster.

Et voilà!!!

lundi 21 janvier 2008

Epiceries japonaises ...

Voici une petite liste de lien "d'épiceries japonaises". Perso je n'ai encore jamais commandé sur le net ... mais ça peut être bien pratique, pourquoi pas?!

kioko.fr
cuisine japonaise.com
épicerie du monde.com
hachiko place.net
sushi boutique.fr
asia marche.fr

Voilà, je me répète, c'est une liste de suggestions. Je n'ai pas testé ces sites, d'ailleurs si vous avez un opinion sur la question ou des suggestions n'hésitez pas à me laisser un com.

Le cadeau de noël de ma soeur ...

C'est tout mimi et c'est un cadeau acheté en France. Ceux sont des Maneki Neko. Ils portent bonheurs.

Le Maneki Neko, qui se traduit littéralement par " Chat qui invite ", est une statue traditionnelle japonaise en céramique, représentée avec une ou deux pattes levées. Selon qu'il lève la patte gauche ou la patte droite, il attire respectivement le bonheur ou la prospérité. De nombreuses légendes entourent l'apparition du Maneki Neko. Qu'elles soient attribuées à un empereur ou un samouraï, on raconte qu'un jour, alors qu'il marchait dans la rue, un chat fit un salut à l'empereur. Intrigué, celui-ci s'approcha de l'animal quand, au même moment, la foudre tomba à l'endroit que l'empereur venait de quitter.
Munis de grelots pour éloigner le mauvais sort, les trois petits Maneki Neko lèvent haut leurs deux pattes pour garantir bonheur et prospérité à celui qui les porte. Blancs, ils symbolisent la pureté, rouge et doré, ils éloignent la maladie et promettent la santé.

Ma Maiko est photogénique ...

... mais je ne sais pas me servir de mon appareil photo